Les diplomates marocains ont alerté sur le ralentissement des droits humains en Algérie lors de la 47ème session du Conseil des droits de l’homme (CDH). Ils répondaient aux accusations de la partie algérienne qui tentait de détourner l’attention du CDH en s’attaquant au Maroc, au moment où le régime militaire algérien continue sa répression des civils.
« La supercherie que représente le régime algérien n’est plus un secret pour les délégations présentes », a déclaré la délégation marocaine en réponse aux accusations de la partie algérienne. Une « supercherie d’un État au bord de la faillite, et dont l’économie, ou ce qui en reste, est tributaire de la rente du pétrole qui, en baissant à grande vitesse, met à nu les réalités du régime militaire ».
Dénonçant la « fixation pathologique sur le Maroc » et la « volonté maladive de toujours vouloir saper » le royaume et la dynamique internationale qui le conforte dans sa position, celle d’une « réalité historique, politique, culturelle, religieuse et économique de la marocanité du Sahara », la délégation marocaine a rappelé la réalité de la situation en Algérie que le peuple Algérien dénonce depuis 2019 avec les manifestations presque quotidiennes du Hirak.